Agrivoltaïsme : une solution innovante pour réduire le stress hydrique des cultures

Découvrez comment l’agrivoltaïsme aide les agriculteurs français à combattre le stress hydrique des cultures tout en optimisant la production énergétique. Une solution durable pour l’agriculture face au changement climatique.

6/20/20253 min read

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Face au changement climatique, les agriculteurs français sont confrontés à des défis croissants, notamment le stress hydrique, qui menace la productivité des cultures. Les épisodes de sécheresse, de plus en plus fréquents, accentuent la pression sur les ressources en eau, rendant cruciale l’adoption de solutions innovantes. L’agrivoltaïsme émerge comme une réponse prometteuse pour réduire le déficit hydrique tout en offrant des bénéfices économiques et environnementaux. Cet article explore comment cette technologie peut transformer l’agriculture française, en s’adressant aux agriculteurs et aux développeurs de projets agrivoltaïques.

Le stress hydrique : un enjeu majeur pour l’agriculture

Le stress hydrique, causé par un manque d’eau disponible pour les plantes, affecte gravement les rendements agricoles. En France, les vagues de chaleur estivales et les précipitations irrégulières exacerbent ce phénomène, particulièrement pour les grandes cultures comme le soja, le maïs ou le blé. Selon l’ADEME, les besoins en eau des cultures peuvent diminuer de 20 à 30% sous des installations agrivoltaïques, grâce à une réduction de l’évapotranspiration. Cette diminution est essentielle pour maintenir la viabilité des exploitations face aux restrictions d’irrigation.

L’agrivoltaïsme : une synergie entre agriculture et énergie

L’agrivoltaïsme consiste à installer des panneaux photovoltaïques au-dessus des parcelles agricoles, créant un ombrage dynamique qui protège les cultures. Contrairement aux idées reçues, ces installations ne nuisent pas à la photosynthèse, mais régulent le microclimat. Les panneaux, souvent mobiles, s’adaptent aux besoins des plantes, réduisant l’exposition au soleil direct et limitant les pertes d’eau par évaporation. Une étude menée par TSE à Amance (Haute-Saône) en 2022 a montré une réduction de 57% des périodes de déficit hydrique pour le soja sous canopée agrivoltaïque, comparé à une parcelle témoin.

Les avantages ne s’arrêtent pas là. Les panneaux abaissent les températures sous la canopée de 1 à 5 °C en été, atténuant le stress thermique qui affecte le développement des céréales comme le blé ou l’orge. De plus, les systèmes d’irrigation intelligente intégrés, testés par TSE à Brouchy (Somme), permettent des économies d’eau de 20 à 30% tout en simplifiant la gestion pour les agriculteurs.

Des bénéfices pour les agriculteurs et les développeurs

Pour les agriculteurs, l’agrivoltaïsme offre une source de revenus complémentaire via la location des terres aux développeurs ou la vente d’électricité. Cette stabilité financière est cruciale dans un contexte de marchés agricoles volatils. De plus, la protection contre les aléas climatiques (grêle, vents forts) améliore la résilience des exploitations. En Occitanie, des maraîchers ont observé une augmentation des rendements de 15 à 20% pour des cultures sensibles comme la salade, grâce à un microclimat plus stable.

Pour les développeurs, l’agrivoltaïsme représente une opportunité de répondre aux objectifs de transition énergétique tout en valorisant les terres agricoles. La loi APER de 2023 encadre strictement ces projets, garantissant que l’agriculture reste l’activité principale. Des outils sont disponibles pour simuler les bénéfices agronomiques, facilitant la conception de projets optimisés.

Vers une adoption généralisée

Malgré ses atouts, l’agrivoltaïsme nécessite des investissements initiaux et une collaboration étroite entre agriculteurs, développeurs et chercheurs. Des initiatives comme l’Observatoire National de l’Agrivoltaïsme, porté par l’INRAE et l’ADEME, visent à multiplier les données pour convaincre les sceptiques. En 2025, de nouveaux pilotes, comme celui prévu en Charente, testeront des cultures variées pour affiner les pratiques.

En conclusion...

L’agrivoltaïsme n’est pas seulement une solution au stress hydrique ; c’est une opportunité de réinventer l’agriculture française. En combinant résilience climatique, optimisation des ressources et diversification des revenus, cette technologie répond aux besoins des agriculteurs tout en soutenant la transition énergétique. Agriculteurs et développeurs de projets, saisissez cette chance de bâtir une agriculture durable et rentable face aux défis de demain.

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