kWc, kWh, kVA : notre guide complet pour les agriculteurs et les projets agrivoltaïques

Découvrez en 5 minutes tout ce qu’il faut savoir sur kWc, kWh et kVA pour vos projets solaires agricoles ou agrivoltaïques. Optimisez votre installation photovoltaïque avec notre guide clair et professionnel.

7/16/20253 min read

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Pour les agriculteurs français et les développeurs de projets agrivoltaïques, comprendre les unités de mesure comme le kWc, le kWh et le kVA est essentiel pour concevoir et rentabiliser une installation photovoltaïque. Que vous envisagiez d’équiper un hangar agricole ou de développer un projet agrivoltaïque combinant production d’électricité et activité agricole, ce guide vous explique ces concepts en 5 minutes, de manière claire et professionnelle.

Le kWc : pour mesurer la puissance de votre installation solaire

Le kilowatt-crête (kWc) est l’unité de mesure de la puissance maximale qu’un panneau solaire ou une installation photovoltaïque peut produire dans des conditions optimales (ensoleillement de 1000 W/m², température de 25°C, conditions STC). Par exemple, une installation de 9 kWc peut théoriquement produire 9 kW sous ces conditions idéales.

Pour les agriculteurs, le kWc est crucial pour dimensionner une installation adaptée à la consommation électrique d’un bâtiment agricole ou à la surface disponible. Par exemple, une installation de 3 kWc nécessite environ 5 m² de toiture avec des panneaux de 340 Wc, tandis qu’une installation de 9 kWc peut occuper 15 m².

Dans un projet agrivoltaïque, où les panneaux sont souvent installés sur des structures surélevées pour permettre la culture ou le pâturage en dessous, le kWc aide à estimer la capacité de production sur de grandes surfaces, comme un hangar de 650 m² pour 100 kWc.

Le kWh : pour quantifier l’énergie produite et consommée

Le kilowatt-heure (kWh) mesure l’énergie électrique produite ou consommée sur une période donnée. C’est l’unité que vous retrouvez sur vos factures d’électricité. Une installation de 3 kWc à Nice peut produire environ 4 200 kWh par an, selon les conditions d’ensoleillement et l’orientation des panneaux (idéalement plein sud, inclinaison de 30°). En Bretagne, la même installation produira plutôt 3 000 à 3 300 kWh par an.

Pour un agriculteur, connaître la production en kWh permet d’évaluer les économies sur la facture énergétique ou les revenus générés par la vente de surplus à EDF Obligation d’Achat (EDF OA), à un tarif de 0,1269 €/kWh pour les installations jusqu’à 9 kWc en autoconsommation partielle. Dans un projet agrivoltaïque, une production élevée en kWh peut également soutenir des activités comme l’irrigation ou la réfrigération, tout en valorisant le surplus.

Le kVA : pour dimensionner votre raccordement au réseau

Le kilovoltampère (kVA) mesure la puissance apparente de votre compteur électrique, c’est-à-dire la capacité maximale que le réseau peut fournir à un moment donné. Par exemple, un compteur de 9 kVA peut supporter une consommation simultanée de 9 kW pour vos équipements agricoles (pompes, machines, éclairage).

Dans le cadre du raccordement d’une installation photovoltaïque, le kVA est important pour les démarches auprès d’Enedis. La puissance de votre installation (en kWc) sera convertie en kVA sur les documents officiels, car le réseau électrique fonctionne en kVA.

Une installation bien dimensionnée évite les surcoûts liés à un compteur surdimensionné. Pour les projets agrivoltaïques, où les installations peuvent atteindre 100 kWc, une étude de raccordement précise est indispensable pour garantir la viabilité économique.

Quelles sont les applications pratiques pour les agriculteurs et l’agrivoltaïsme ?

Pour un agriculteur, une installation de 9 kWc peut couvrir jusqu’à 50% des besoins électriques d’un hangar ou d’une exploitation, réduisant ainsi la facture énergétique de 1 500€ par an pour une consommation de 9 000 kWh. De plus, la prime à l’autoconsommation (jusqu’à 1 440€ pour 9 kWc) et la vente de surplus offrent un retour sur investissement en 10 à 15 ans.

Dans l’agrivoltaïsme, les installations de grande échelle (50 à 100 kWc) permettent de combiner production énergétique et agricole, comme le pâturage sous les panneaux. Une étude de la charpente ou de la structure est nécessaire pour supporter le poids des panneaux (6 tonnes pour 100 kWc avec des panneaux LG). Le raccordement, souvent coûteux (120 €/kWc pour un compteur à moins de 100 m), doit être anticipé.

En conclusion...

Maîtriser les notions de kWc, kWh et kVA est indispensable pour optimiser vos projets solaires, qu’il s’agisse d’équiper un hangar agricole ou de développer un projet agrivoltaïque. Le kWc dimensionne la puissance, le kWh quantifie l’énergie, et le kVA garantit un raccordement adapté. En choisissant une installation bien calibrée et en profitant des aides de l’État, les agriculteurs et développeurs peuvent réduire leurs coûts énergétiques tout en contribuant à la transition écologique.

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