Agrivoltaïsme en 2025 : une rentabilité attractive pour les agriculteurs et les développeurs de projets
Découvrez la rentabilité de l’agrivoltaïsme en 2025 pour les agriculteurs et développeurs en France. Loyers stables, synergies agricoles et aides financières : un modèle économique gagnant.
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L’agrivoltaïsme, alliance entre production agricole et énergie solaire, s’impose en 2025 comme une solution d’avenir pour les agriculteurs français et les développeurs de projets photovoltaïques. En combinant cultures ou élevage avec des panneaux solaires, ce modèle hybride offre une diversification des revenus tout en répondant aux défis climatiques et énergétiques. Mais quelle est la rentabilité réelle de l’agrivoltaïsme en 2025 ?
Un revenu complémentaire stable pour les agriculteurs
Pour les agriculteurs, l’agrivoltaïsme représente une source de revenus prévisible sans charge opérationnelle supplémentaire. Les loyers versés par les développeurs varient entre 1 500 € et 5 000 € par hectare et par an, selon l’ensoleillement, la qualité du terrain et la puissance installée. Ces montants, souvent indexés sur l’inflation, garantissent une stabilité financière sur des contrats de 30 à 40 ans. Par exemple, un projet de 2 hectares peut générer environ 10 000 € annuels, combinant loyers et économies agricoles.
En outre, les coûts fonciers, comme la taxe foncière, sont pris en charge par l’exploitant de la centrale solaire, allégeant les charges de l’agriculteur. Une étude de l’INRAE (2023) montre que l’agrivoltaïsme peut compenser jusqu’à 30% des pertes liées aux aléas climatiques dans les exploitations viticoles, renforçant la résilience économique des fermes.
Des synergies agricoles à forte valeur ajoutée
Au-delà des loyers, l’agrivoltaïsme optimise l’exploitation grâce à des synergies prouvées scientifiquement :
des économies d’eau : l’ombrage des panneaux réduit l’évapotranspiration, diminuant les besoins en irrigation, un atout crucial alors que 42% des agriculteurs français considèrent l’accès à l’eau comme une priorité
la protection des cultures : dans les vergers, les panneaux atténuent les gels tardifs et les canicules, améliorant les rendements de 5% à 15%
le bien-être animal : en élevage ovin, les panneaux servent d’abris naturels, réduisant le stress thermique et favorisant la croissance des troupeaux.
Ces avantages, combinés à un cadre réglementaire strict (décret 2024), garantissent que l’agriculture reste l’activité principale, avec un rendement agricole maintenu à au moins 90%.


Rentabilité pour les développeurs : un investissement à long terme
Pour les développeurs, l’agrivoltaïsme demande un investissement initial conséquent, environ 1 million d’euros par MWc. Cependant, le retour sur investissement est atteint en 10 à 12 ans, pour une durée d’exploitation d’au moins 30 ans. Les revenus proviennent de la vente d’électricité via des tarifs d’achat garantis (PPA) sur 15 à 20 ans, offrant une sécurité financière. En 2025, la France a installé 3,8 GWc de nouvelles capacités photovoltaïques, dont 30% en agrivoltaïsme, signe d’un marché en pleine expansion.
Les aides financières, comme la récupération de la TVA à 20% et les primes à l’autoconsommation (jusqu’à 500 €/kWc), réduisent les coûts initiaux. De plus, les technologies comme les cellules bifaciales, avec des rendements de 18 à 23%, optimisent la production d’électricité, rendant les projets plus viables.
Un cadre réglementaire sécurisé
En 2025, l’agrivoltaïsme offre une rentabilité attractive pour les agriculteurs, grâce à des revenus stables et des synergies agricoles, et pour les développeurs, via un retour sur investissement à long terme. Pour maximiser les bénéfices, une collaboration étroite entre agriculteurs, développeurs et experts, comme ceux d'Agrivoltis, est essentielle. Investir dans l’agrivoltaïsme, c’est bâtir une agriculture durable et rentable, tout en participant à la transition énergétique.
Le décret du 8 avril 2024 encadre l’agrivoltaïsme, imposant des études écologiques préalables et des garanties financières (1 000 à 10 000 €/MWc) pour assurer la réversibilité des installations. Ces mesures protègent les agriculteurs contre les projets "alibi" et sécurisent les développeurs en minimisant les risques environnementaux.