Raccordement RTE-Enedis : les enjeux cruciaux pour les parcs photovoltaïques agrivoltaïques

Découvrez les enjeux du raccordement RTE-Enedis pour les parcs photovoltaïques en 2025. Optimisez la rentabilité de vos projets agrivoltaïques avec nos conseils pour agriculteurs et développeurs.

6/9/20254 min read

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Pour les agriculteurs français et les développeurs de projets agrivoltaïques, le raccordement au réseau électrique géré par RTE (Réseau de Transport d’Électricité) et Enedis est une étape stratégique pour transformer une installation photovoltaïque en un investissement rentable. En 2025, avec l’essor de l’agrivoltaïsme et des énergies renouvelables, comprendre les enjeux techniques, financiers et réglementaires du raccordement est essentiel pour maximiser la viabilité des projets solaires. Cet article explore les défis et les opportunités liés au raccordement, avec des solutions concrètes pour les acteurs du secteur agricole.

Pourquoi le raccordement est-il déterminant ?

Le raccordement photovoltaïque consiste à connecter une installation solaire au réseau électrique national. Cela permet ainsi l’injection de l’électricité produite pour la vente ou l’autoconsommation. Ce processus est géré par Enedis pour les installations de petite et moyenne puissance (jusqu’à 500 kWc) et par RTE pour les projets de plus grande envergure. C'est une étape clé pour garantir la mise en service et la rentabilité d’un parc photovoltaïque. Cependant, il représente environ 10% des coûts d’investissement (CAPEX) d’un projet solaire, ce qui en fait un facteur stratégique pour les agriculteurs et les développeurs.

Quels sont les défis techniques du raccordement ?

Le principal défi technique réside dans la capacité d’accueil du réseau. En 2025, de nombreux postes électriques sont saturés, limitant la possibilité de raccorder de nouvelles installations. Selon RTE, des ajustements temporaires de production ou des reports de mise en service peuvent être nécessaires pour éviter une surcharge du réseau. Les agriculteurs doivent donc évaluer la disponibilité des postes sources à proximité de leur exploitation, en utilisant des outils comme Capareseau ou Capten proposés par RTE et Enedis pour identifier les zones avec une capacité d’accueil suffisante.

La distance entre le site et le poste de raccordement influe également sur les coûts. Une parcelle éloignée d’une ligne moyenne tension peut engendrer des frais supplémentaires, parfois de 50 à 100 € par mètre linéaire. Pour minimiser ces coûts, il est recommandé de privilégier des sites proches des infrastructures existantes ou d’intégrer le projet photovoltaïque dès la conception d’un nouveau bâtiment agricole.

Quels sont les enjeux financiers et règlementaires ?

Le raccordement représente un investissement significatif, mais des aides financières, comme la réfaction tarifaire de 60% pour les installations de moins de 500 kWc, permettent de réduire les coûts. Cependant, depuis mars 2025, une caution de 10 000 € est exigée pour les projets entre 100 et 500 kWc, afin de garantir leur réalisation effective. Cette mesure vise à sécuriser les projets, mais elle impose une rigueur administrative accrue pour les agriculteurs.

Les tarifs de rachat de l’électricité, fixés par EDF Obligation d’Achat (EDF OA), restent un levier de rentabilité. En 2025, pour une installation de 100 kWc, le tarif de rachat varie de 0,0761 €/kWh à 0,095 €/kWh selon la localisation et le mode de valorisation (vente totale ou surplus). Ces revenus, garantis sur 20 ans, permettent un retour sur investissement en 7 à 11 ans pour les projets bien dimensionnés.

L’agrivoltaïsme : une opportunité à saisir

Pour les agriculteurs, l’agrivoltaïsme offre une synergie unique entre production agricole et énergétique. Les panneaux solaires peuvent fournir de l’ombre aux cultures ou au bétail, améliorant le bien-être animal et le rendement des cultures tout en générant des revenus complémentaires. Les développeurs doivent collaborer étroitement avec les agriculteurs pour concevoir des projets qui respectent la priorité de l’activité agricole, conformément à la loi de mars 2023. Une étude de faisabilité rigoureuse, intégrant l’ensoleillement et les contraintes structurelles, est cruciale pour garantir la rentabilité.

Nos conseils pour optimiser votre projet

  1. Anticipez le raccordement : soumettez votre demande à Enedis dès la phase de conception pour sécuriser un tarif de rachat avantageux.

  2. Choisissez un partenaire expérimenté : des entreprises comme Agrivoltis mettent en relation les agriculteurs avec des développeurs et des partenaires fiables.

  3. Exploitez les outils numériques : utilisez WattNext pour simuler la rentabilité de votre projet sur 25 ans, en tenant compte des coûts de raccordement et des évolutions tarifaires.

  4. Privilégiez l’autoconsommation : pour les exploitations à forte consommation diurne, combinez autoconsommation et vente de surplus pour maximiser les économies.

En conclusion...

Le raccordement RTE-Enedis est bien plus qu’une formalité technique : c’est un levier pour optimiser la rentabilité des parcs photovoltaïques. En 2025, les agriculteurs et développeurs d’agrivoltaïsme doivent naviguer entre contraintes techniques, opportunités financières et exigences réglementaires. En anticipant les défis et en s’appuyant sur des partenaires fiables, il est possible de transformer les surfaces agricoles en actifs durables, contribuant à la transition énergétique tout en sécurisant des revenus stables.

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