Transformez votre ferme en modèle d'excellence : le guide pratique de l'agrivoltaïsme pour les exploitants par Agrivoltis

Découvrez les étapes concrètes pour intégrer l'agrivoltaïsme à votre exploitation agricole en 2025. Bénéficiez de revenus stables, de protections climatiques et d'un cadre réglementaire clair, tout en préservant votre production primaire.

10/21/20254 min read

Dans un contexte où le changement climatique bouleverse les cycles agricoles et où la souveraineté énergétique devient impérative, l'agrivoltaïsme émerge comme une réponse innovante et équilibrée. En France, elle s'inscrit dans les ambitions de la loi relative à l'accélération des énergies renouvelables (APER) de mars 2023, complétée par le décret n° 2024-318 d'avril 2024 et l'instruction ministérielle du 18 février 2025. Ces textes garantissent que l'activité agricole reste prioritaire, avec des synergies démontrables pour l'exploitation.

Pour un exploitant comme vous, intégrer l'agrivoltaïsme n'est pas seulement une diversification : c'est une stratégie résiliente qui peut augmenter les revenus de plus de 30% tout en protégeant contre les aléas climatiques, comme le gel ou la sécheresse. Avec environ 200 projets en cours recensés et un potentiel couvrant 80 000 à 120 000 hectares sans empiéter sur les terres fertiles, cette approche s'adapte à toutes les régions. Explorons ensemble les étapes clés pour une intégration réussie.

Étape 1 : évaluer la faisabilité du projet

La première phase consiste à analyser votre exploitation pour identifier les opportunités. Commencez par une étude agronomique approfondie, en collaboration avec votre Chambre d'Agriculture départementale. Évaluez le type de sol, les cultures actuelles (maraîchage, arboriculture ou élevage) et les contraintes climatiques locales. Par exemple, des ombrières fixes au-dessus de prairies ovines peuvent atténuer le stress thermique, tandis que des structures mobiles conviennent aux vignobles exposés au gel.

Selon le décret de 2024, l'installation doit rendre au moins un service direct : améliorer les rendements (ombrage modéré boostant la photosynthèse), favoriser l'adaptation climatique, protéger contre les intempéries ou optimiser le bien-être animal. Limitez les surfaces non exploitables (pieux, pistes) à moins de 10% de la parcelle pour respecter les normes. Une étude économique, incluant le calcul du retour sur investissement (souvent rentable en 7-10 ans via loyers et aides), est essentielle. En 2025, les documents-cadre départementaux, proposés par les Chambres d'agriculture, cartographient les zones éligibles, priorisant les sols incultes ou en reconversion.

Étape 2 : naviguer sur le cadre réglementaire et sécuriser les financements

Une fois la faisabilité validée, plongez dans les obligations légales. L'agrivoltaïsme est défini à l'article L.314-36 du Code de l'énergie : les panneaux doivent contribuer durablement à la production agricole sans la diminuer. Soumettez un dossier à la CDPENAF (Commission de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers) pour un avis conforme, incluant une étude d'impact environnemental et un plan de suivi des rendements sur 6 ans post-installation.

Les aides officielles abondent en 2025. Profitez des appels d'offres de la CRE pour un tarif de rachat sur 20 ans, couvrant jusqu'à 80% d'autoconsommation. La Politique Agricole Commune (PAC) intègre des subventions pour les installations inférieures à 500 kWc, avec un tarif d'achat du surplus à environ 0,10 €/kWh au troisième trimestre. EDF OA mandate les rachats, et une caution de 10 000 € est requise pour les projets > 100 kWc depuis mars 2025. N'oubliez pas les garanties financières pour le démantèlement, fixées par l'arrêté du 5 juillet 2024, assurant une réversibilité totale.

Étape 3 : former des partenariats stratégiques et installer les structures

L'intégration ne s'arrête pas à l'installation. Mettez en place un suivi annuel des rendements agricoles et énergétiques, rapporté à la préfecture. Ajustez les structures (rotation des panneaux) pour maximiser les synergies, comme une réduction de 20% des besoins en irrigation grâce à l'ombre. En cas de transmission d'exploitation, les garanties financières protègent les héritiers.

Étape 4 : suivi et optimisation pour une pérennité accrue

L'agrivoltaïsme repose sur une collaboration étroite. Contactez des développeurs via l'association France Agrivoltaïsme, les instituts techniques comme l'INRAE ou encore les entreprises spécialisées dans la mise en relation entre les agriculteurs et les développeurs de projets agrivoltaïques comme Agrivoltis. Un contrat de partenariat, sur 25-40 ans, définit les rôles : l'agriculteur cède le foncier en location (loyer annuel garanti de 1 500 - 5 000 €/ha), le partenaire finance et entretient les panneaux. Choisissez des technologies adaptées – ombrières pour l'élevage, serres photovoltaïques pour le maraîchage – listées dans les arrêtés de 2025.

L'installation suit un permis de construire simplifié pour les projets supérieurs à 1 MW, avec enquête publique. Intégrez des mesures de suivi : capteurs pour monitorer l'ombrage (idéalement 30-50% en été) et les productions agricoles. Post-mise en service, des contrôles vérifient la conformité, avec des sanctions en cas de non-respect.

En conclusion : lancez-vous avec un partenaire de confiance

Intégrer l'agrivoltaïsme transforme les défis climatiques en opportunités durables : revenus complémentaires stables, résilience accrue et contribution à la neutralité carbone d'ici 2050. Avec un cadre réglementaire mature en 2025, priorisant l'agriculture, c'est le moment idéal pour agir. Pour franchir ces étapes sans heurts, tournez-vous vers des intermédiaires experts comme Agrivoltis. Nous facilitions les partenariats entre agriculteurs français et développeurs photovoltaïques, en vous guidant de l'évaluation à la signature.

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