Agrivoltaïsme 2026 : comment répondre aux futurs appels à manifestation d'intérêt pour booster votre exploitation
Découvrez comment participer aux appels à manifestation d’intérêt (AMI) et appels à projets pour l’agrivoltaïsme en 2026. Guide pratique pour agriculteurs et développeurs : cadre réglementaire, opportunités, étapes clés et conseils experts pour des projets vertueux.
Demandez à entrer en contact avec un expert agrivoltaïque !
Remplissez notre formulaire de contact en 2 minutes.
Vous serez contacté sous 24H !


En 2026, l’agrivoltaïsme s’impose comme une solution d’avenir pour concilier production agricole et transition énergétique. Avec le cadre réglementaire renforcé par la loi APER de 2023 et le décret de 2024, complété par des instructions en 2025, les projets doivent désormais démontrer de réelles synergies : la protection contre les aléas climatiques, l'optimisation des rendements et les revenus complémentaires pour l’exploitant.
Pour les agriculteurs français confrontés à la sécheresse, aux gels ou à la volatilité des marchés, et pour les développeurs cherchant des terrains adaptés, 2026 marque un tournant. Des outils nationaux comme l’Observatoire de l’Agrivoltaïsme, piloté par l’ADEME, fourniront des données précieuses pour monter des dossiers solides. Des appels à projets régionaux et nationaux, ainsi que des appels à manifestation d’intérêt (AMI), devraient émerger pour identifier et financer les initiatives les plus innovantes.
Qu’est-ce que l’agrivoltaïsme et quel est le cadre réglementaire en 2026 ?
L’agrivoltaïsme est défini par le Code de l’énergie comme une installation photovoltaïque qui contribue durablement à l’installation, au maintien ou au développement d’une production agricole. Le décret n°2024-318 d’avril 2024 impose des critères stricts :
une couverture maximale de 40% de la parcelle,
une production agricole significative (au moins 75% des rendements historiques),
des avantages constatés comme l’ombrage adaptatif ou la protection contre le gel.
En 2026, ces règles seront pleinement appliquées, avec des contrôles renforcés par les préfets et les chambres d’agriculture. Les documents-cadres départementaux, finalisés en 2025, identifieront les zones propices et excluront les terres les plus fertiles. Les projets devront inclure une zone témoin pour mesurer les impacts. En plus de cela, des technologies éprouvées seront privilégiées pour accélérer les autorisations.
Pour les agriculteurs, cela représente un filet de sécurité non négligeable :
pas d’artificialisation irréversible,
la compatibilité avec la PAC,
la possibilité de percevoir des revenus stables sur le long terme via un bail emphytéotique.
Pourquoi participer à un AMI en 2026 ?
Participer à un Appel à Manifestation d'Intérêt permet d’exprimer votre intérêt en amont, influençant les cahiers des charges des futurs appels à projets. Ces dispositifs, souvent portés par l’ADEME, les régions ou la CRE, visent à identifier des projets vertueux alignés sur les objectifs nationaux : atteindre plusieurs GW d’agrivoltaïsme tout en préservant la souveraineté alimentaire.
Les avantages sont concrets, à savoir :
pour les agriculteurs : des revenus complémentaires (loyer ou partage de production), l'adaptation au climat (réduction des stress hydriques jusqu’à 30%), et la diversification sans aucune perte de surface exploitable.
pour les développeurs : un accès à des financements (des compléments de rémunération via les appels d’offres CRE), une visibilité accrue ainsi que des partenariats durables avec des exploitants motivés.
En 2026, avec l’enrichissement de l’Observatoire, les dossiers étayés par des données réelles gagneront en crédibilité, augmentant les chances de sélection.
Comment préparer et répondre à un AMI pour l’agrivoltaïsme ?
Évaluez votre exploitation : identifiez les parcelles adaptées (par exemple, les cultures sensibles au climat comme la viticulture, l’arboriculture ou l’élevage). Pour cela, consultez le document-cadre de votre département.
Choisissez un partenaire fiable : collaborez avec un développeur expérimenté pour concevoir un projet sur mesure (panneaux dynamiques, trackers). Pour cela, faites appel aux experts comme Agrivoltis pour trouver le meilleur développeur dans votre région.
Constituez un dossier solide : incluez des études agronomiques, des projections de rendements, une zone témoin ainsi que des garanties financières.
Anticipez les financements : visez les appels d’offres CRE pour un complément de rémunération ou des aides régionales comme en Nouvelle-Aquitaine.
La clé pour un dossier irréprochable est de démontrer que l’agriculture reste prioritaire et que le photovoltaïque apporte un service réel.
Conclusion : agissez dès maintenant pour un projet réussi en 2026
L’agrivoltaïsme en 2026 offre une fenêtre unique pour transformer les défis climatiques en opportunités économiques durables. En participant à un AMI, vous positionnez votre exploitation ou votre projet au cœur de cette filière en pleine maturité. Pour un accompagnement expert, faites appel à Agrivoltis. Depuis des années, nos équipes d'experts mettent en relation les agriculteurs français avec les meilleurs développeurs de projets agrivoltaïques pour réaliser des projets fiables et viables sur le long terme.
Sources :
https://draaf.centre-val-de-loire.agriculture.gouv.fr/appel-a-manifestation-d-interet-pour-les-campagnes-2025-2026-2027-a1773.html
https://agriculture.gouv.fr/france-2030-ouverture-dun-appel-manifestation-dinteret-equipements-pour-la-3e-revolution-agricole
https://www.bpifrance.fr/nos-appels-a-projets-concours/appel-a-projets-financement-des-prototypes-de-technologies-agricoles-innovantes
https://www.agrivoltaismesudouest.fr/post/appel-%25C3%25A0-projets-nouvelle-aquitaine-agrivolta%25C3%25AFsme


